Bizutage Partie 1


by Christophe <Christophe92@wanadoo.fr>

En classe de quatrième, en raison de mes résultats scolaires, j? ai été envoyé en pension dans le Val d? Oise. À l? internat, je partage la chambre avec trois autres garçons. Mes voisins de lit sont deux gars de 13 ans : Antoine (mon meilleur ami qui avait été envoyé là par son père un an auparavant), Thomas et un autre de 14 ans : Benjamin. Antoine et Benj sont plutôt grands l? un brun l? autre blond. Thom est le plus petit d? entre nous et les cheveux châtains. L? ambiance est plutôt morose cette première semaine de rentrée car, à part Antoine que je connais très bien, les deux autres sont encore pour moi des inconnus. Et puis, on ne peut pas dire que j?étais très heureux d?être là. À la maison, j?étais plus libre et j? avais l? impression de faire ce que je voulais. Désormais, je dois suivre des horaires. Nous rejoignons par exemple nos chambres à 21h et l? extinction des feux a lieu à 22h. Entre temps, nous passons à la douche, une grande salle sans rideau où chacun peut mater son voisin et ne sans prive pas : on est à l?âge où le corps se transforme ! J?étais alors vachement excité de voir ainsi tous ces mecs en train de se savonner la teub sans ménagement. Mon excitation se renforçait lorsque, une fois la lumière éteinte, j? entendais dans le lit de Benj un bruit que je connaissais bien pour le faire moi-même mais dans des endroits plus discrets. Le matin, il était également amusant de constater que chacun d? entre nous attendait un moment avant de sortir de notre lit afin qu? une bosse dans notre caleçon disparaisse.

Malgré notre amitié, Antoine ne parlait pas beaucoup du bizutage. Il me disait simplement, mais sans jamais me donner de détail, que c?était un passage obligé assez éprouvant, une sorte de rituel d? initiation. Je n? eus pas à attendre longtemps. Mercredi après-midi, à l? heure du goûter, tous les nouveaux sont regroupés dans la cour et dirigés, par une vingtaine de mecs de 3e, dans le parc. Les bizuteurs se tiennent maintenant face à une quarantaine de bizuts, un garçon d? environ 15 ans, Cédric, prend alors la parole : ?Vous êtes tous des bleus alors vous allez vous déshabiller complètement et vous vêtir de ce magnifique sac-poubelle bleu que nous allons vous remettre?. Personne ne bouge , ?vous avez rien compris, à poil !? reprit-il. Le mouvement de dessap collective commence alors. Quelques minutes après, nous sommes tous nus, les uns à côté des autres. Les sacs sont distribués, nous faisons trois trous, un pour passer la tête, deux pour passer les bras : nous avons vraiment l? air ridicule dans cette tenue de plastique qui nous couvre à peine les parties. Nos bizuteurs sont tous vêtus de survets et de vestes de sport imperméables. Cédric monte sur un tronc d? arbre coupé : " Vous pouvez maintenant remettre vos chaussettes et vos pompes. Ensuite, vous allez former une ligne. Vous glissez votre main gauche sous vos couilles et avec votre main droite vous attrapez la main gauche de votre voisin de devant. Allez, on se magne les bleus ". Bien entendu, je m? exécute comme les autres. Je suis plié en deux, ma main droite touche le zob du keum de devant, en l? occurrence Benj, et je sens que la main de mon voisin de derrière, Thom, touche mes bourses. Cédric prend la tête de la colonne : " En avant, marche ". Nous quittons le parc ainsi et traversons un petit ruisseau dont l? eau est glacée. Au passage, des bizuteurs nous aspergent copieusement d? eau et en poussent quelques-uns complètement dans la flotte. J? y échappe. Certains bizuteurs sortent, de leurs sacs de sport, des serviettes de toilette. Quelques mecs s? en servent pour nous en flanquer quelques coups sur nos fesses recouvertes de toile plastique bleue. Ils les tendent finalement aux plus mouillés d? entre nous pour qu? ils s ?essuient un peu.

Il y a en fait un bizuteur pour deux bizuts. Celui que je partage avec Benj s? appelle Fabrice. C? est un keum assez balaise, les cheveux coupés ras, une gueule carrée et je remarque aussi une barre assez longue sous son survet blanc Adidas. Pendant toute la marche à travers le parc et le ruisseau, et comme ces autres comparses, il nous hurlait dessus. Dans l? attente des nouvelles consignes de Cédric, il est plus cool avec nous : " Ca va les gars ? C? est pas trop dur ? Et pis vous inquiétez pas, tout le monde est passé par là. On en est pas mort ". Je hausse les épaules, un peu fier : " On est pas des mauviettes. Il en faut plus pour nous démonter ". Il secoue la tête : " Ouais, ben joue pas trop au rebelle. Parce qu? on sait vite les remettre dans le rang, nous les fortes têtes ". Cédric grimpe sur un rocher : " Bon, comme certains d? entre vous commencent à avoir froid, on va faire une petite course dans la forêt. Allez les bleues, c? est parti ". Je viens de m? apercevoir que Fabrice, comme tous les bizuteurs, s? est muni d? une petite branche, dont il a enlevé les feuilles. On se met tous à courir les uns derrières les autres. C? est marrant de nous voir ainsi nous déplacer car le sac remonte et je vois devant moi les culs des autres mecs qui courent. Le rythme de la course est donné par les petits coups de verge que nous administre de temps en temps les bizuteurs. Cela a l? air de beaucoup faire rire Fabrice : " Alors, on fait moins le malin, le rebelle ".

Au bout de 10 minutes environ, après avoir franchi quelques obstacles qui sont installés dans la forêt pour l? entraînement, nous nous arrêtons essoufflés. Fabrice se tient entre Benj et moi et Cédric fait face à l? ensemble du groupe : " Bon. Le bizutage continu. Mettez vous en ligne et enlevez vos sacs-poubelles ". Cédric nous passe en revue en attrapant au passage la bite de quelques bizuts dont la mienne : " Quelle belle brochette de puceaux. Comme vous risquez de moins apprécier la suite des épreuves, vous allez mettre vos mains dans votre dos pour qu? on vous attache ". Les bizuteurs ouvrent leurs sacs et sortent de la corde. Celle de Fabrice est épaisse : " Allez, donne tes mains ". J? ai un peu les boules car la situation a l? air de se durcir et je me demande quel va être la suite du programme. Je sens la corde se serrer autour de mes poignets. Les bizuteurs se placent ensuite en face de nous, ils ont un tube de cirage à la main. Cédric a un large sourire : " Chers bizuts, Vous allez subir une traditionnelle épreuve. Car il n? y a pas de bizutage sans bite au cirage... Messieurs les bizuteurs : action ! ". Fabrice s? approche d? abord de moi, prend mon pacson dans sa main gauche et commence à étaler le cirage noir en y mettant la dose : " T? as une bonne bite pour ton âge. Faudra savonner pour enlever tout ça ! ". Il s? attaque ensuite à Benj dont le zob est encore plus long que le mien. Moi, je fais 18 cm en érection, lui certainement 22cm. Fabrice s? applique : " Ben toi, t? es sacrément doté par la nature. Tu vas en faire gueuler plus d? une ". En tournant la tête, je vois que presque l? ensemble des bizuts a la tige toute noire. C? est très marrant à voir. D? ailleurs, les bizuteurs qui nous font de nouveau face sont pliés de rire en nous matant.


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